Le poulailler

Le poulailler

Il est possible que la domestication des poules, il y a plusieurs milliers d’années, ait été au départ motivée par l’esthétique de leur plumage et la possibilité d’organiser des combats de coqs ! De l’Asie, où on rencontre plusieurs espèces de poules sauvages, l’élevage de ces animaux a gagné peu à peu l’Europe et il était devenu commun à l’époque romaine.

Il semble cependant que ce n’est qu’au Moyen-Age qu’est apparue une mutation qui a tout changé puisque qu’elle a conduit la poule à pondre plus ou moins toute l’année… ce qui l’a évidemment rendue beaucoup plus intéressante !

Plus tard, au cours de la grande mutation agricole du XIXème siècle, de très nombreuses races sont apparues aux quatre coins de l’Europe et ailleurs, répondant à la diversité des attentes locales, culinaires ou esthétiques et des exigences climatiques.

De nos jours, l’offre s’est bien réduite car on a sélectionné, pour les élevage à grande échelle, des hybrides qui grossissent vite, intéressantes pour leur viande, OU d’autres, qui pondent beaucoup, intéressantes pour les oeufs et on retrouve évidemment ces races très performantes un peu partout.

La conservation de la diversité des races « traditionnelles » et du patrimoine qu’elles représentent repose essentiellement sur les épaules d’éleveurs amateurs passionnés. Dans ce cadre, la Maison du patrimoine de La Coudre veut présenter quelques exemples de cette diversité, en particulier celles dont la conservation est activement soutenue par Pro specie rara et par l’Association des éleveurs de volailles menacées.

Actuellement dans notre poulailler

La poule Chabo

La poule Chabo

Chabo  vient du Javanais « Chabol » qui signifie nain . Considérée comme une des races les plus ornementales, elle honore les jardins de l’aristocratie japonaise depuis plus de 400 ans. La Chabo a de très petites pattes comme cachées derrière ses ailes, ce qui lui donne une silhouette unique ! De nature docile, la Chabo se laissera facilement apprivoiser. Active et vive, elle nécessite beaucoup d’espace pour gambader. Elle sait également très bien voler en cas de danger.

La poule Soie

La poule Soie

Race ancienne originaire d’Asie, elle étonne par la douceur de son plumage, ainsi que par la couleur de sa peau et de ses os, qui sont noirs. La variété la plus fréquente est la blanche, puis vient la noire, la fauve, la rouge, la bleu ... Elle est douce et calme, très affectueuse, bon animal de compagnie, pondeuse moyenne mais excellente couveuse ! Elle ne peut absolument pas voler, ce qui restreint considérablement les risques de fugue mais quand passe le renard ....

La poule Amrock

La poule Amrock

La race Amrock est une volaille robuste et fière utilisée pour les œufs (env. 220 par an) et la viande, car les jeunes ont une croissance rapide. L'Amrock a un caractère tranquille, sans être apathique. Elle n’aime pas voler. Les poussins sont autosexables, c'est-à-dire qu'on peut déterminer leur sexe dès la naissance grâce à des particularités physiques. Originaire des États-Unis, elle est issue de la Dominicaine, de la Cochin noire, de la Java noire etc…

La poule suisse

La poule suisse

C’est une poule fermière arborant avec fierté les couleurs nationales, un plumage blanc immaculé assorti d’une crête rouge vif. L’origine de la poule suisse remonte à 1905. Elle a été sélectionnée à partir de races diverses dont principalement l’orpington et la wyandotte blanches. Elle connut son apogée entre les deux guerres mondiales. A l’époque on appréciait cette poule à deux fins, ponte et engraissement, qui fournit une viande tendre.

Le barbu d’Uccle

Le barbu d’Uccle

Race naine et atypique sélectionnée en Belgique à la fin du XIXème siècle, elle arbore un magnifique plumage porcelaine. Elle est très reconnaissable à sa barbe bien développée, ses tarses très emplumés dits « bottes de vautour » lui donnent une démarche particulière. « Moyenne pondeuse », elle pond environ 150 œufs ivoire par an. Proportionnellement à sa taille, ses œufs sont de petit calibre et pèsent entre 25 et 30g.

 

Vous êtes enseignant(e) et vous souhaiter suivre le développement des oeufs et vivre leur éclosion dans votre classe ?

La Fondation La Coudre met une couveuse à votre disposition, avec tout le matériel… et les oeufs. Après une ou deux semaines, quand les poussins commencent à devenir encombrants, nous les rapatrions à La Maison du Patrimoine où vous pourrez venir leur rendre visite lorsqu’ils auront grandi.

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